L’amour dure trois ans

Synopsis : Marc Marronnier, critique littéraire le jour et chroniqueur mondain la nuit, vient de divorcer d’Anne, passant de l’amour à la haine. Persuadé que l’amour ne peut pas durer, ou au maximum 3 ans, il écrit un ouvrage afin de le démontrer. Parallèlement, il rencontre Alice, et cela va remettre en question toutes ses certitudes.

Je n’ai pas lu le livre éponyme du film, j’apprécie très moyennement Frédéric Beigbeder (sans doute son côté dandy) mais je trouve que Louise Bourgoint est une actrice délicieuse alors la balance a penché du côté « pour » et je me suis décidée à aller voir le film.

C’est fait et comment dire … je suis bien embêtée pour en parler.

Dès les premières minutes, j’ai été terriblement agacée par le côté mondain de Marc Maronnier. Aucun doute, Gaspard Proust fait à merveille son Frédéric Beigbeder et finalement cela sert le film ; ouf !! Je m’accommode assez vite à ce côté « Tête à claques ».

Louise Bourgoint est comme je m’y attendais pétillante à souhait mais peut-être un peu trop : trop rigolote, trop maquillée, trop belle, trop spontanée …trop de tout finalement, ça tue le naturel et finit par sonner faux ! Frédérique Bel joue encore une fois la bimbo totalement idiote et oui, ça m’énerve. La vraie surprise pour moi, outre Gaspard Proust qui sera sans doute ce que je retiendrai du film, c’est Joey Starr. N’ayant toujours pas vu Polisse, ni Le bal des actrices, c’est la première fois que je le vois à l’écran et je suis très agréablement surprise.

Le milieu sans lequel gravite Marc Maronnier est un peu trop caricatural : tout le monde est beau,  riche et tordu. Est-ce l’argent facile et la débauche qui rendent si torturé ? C’est un peu trop bobo-aristo-déjanté à mon goût …

Côté mise en scène, j’accorde mon indulgence à Frédéric Begbeder dont c’est le premier film. Certes, il y un côté inventif mais au final c’est un peu brouillon. Les références littéraires sont nombreuses et c’est plaisant mais le tout manque d’unité, dommage. Guillaume Canet ventait la beauté du Cap Ferret, Frédéric Beigbeder fait de même avec le pays basque, pas de surprise pour moi, je sais déjà que c’est beau pour avoir la chance d’en profiter souvent l’été.

je jette un peu mes impressions en vrac et je ne sais toujours pas si j’ai aimé ou non ce film. C’est long sans être insurmontable … mon avis reste très mitigé.  Vite vu, vite oublié et à mon avis, cela peut très bien attendre la diffusion télé un dimanche soir sur TF1 ou quelques mois avant sur C+.

Sinon, le côté TRES positif du film c’est que j’ai TRES envie de (re)découvrir Michel Legrand, sa voix si particulière et ses mélodies si romantiques !