Octobre 1949, l’avion d’Air France appelé Constellation imaginé par Howard Hughes, parti de Paris en direction de New York, ne répond plus à la tour de contrôle et disparaît des radars. Il sera retrouvé quelques heures plus tard, sur une île des Açores, pulvérisé au sol. Aucun survivant parmi les trente-sept passagers et les onze membres. Quarante huit victimes, plus ou moins célèbres (Marcel Cerdan, Ginette Neveu ou l’inventeur du Marchandising Disney mais aussi des bergers basques, une couturière alsacienne et autant d’anonymes).
Adrien Bosc dissèque ce drame et lie entre eux les destins comme autant d’étoiles dans le ciel forment une constellation. Ce qui est fascinant dans ce livre, c’est le concours de circonstances qui a amené chacun à prendre, ou pas, cet avion. Pourquoi Cerdan portait-il deux montres ? Pourquoi un homme galant a laissé sa place à une passagère aux nombreux bagages, pourquoi l’avion s’est-il crashé ?
Autant de questions auquel l’auteur tente de répondre, dans un livre mi roman, mi document. Un livre sur les hasards et les destinées qui sont autant de fils entrecroisés ou comment « un concours infini de causes détermine le plus improbable résultat ».
Adrien Bosc a 28 ans, c’est un premier roman parfaitement maîtrisé, mais peut-être un peu trop froid. Le roman est construit sur deux lignes, une alternance des chapitres sur le vol, le crash et l’avancée des secours et une seconde ligne qui esquisse le monde de l’après guerre à travers les portait des différents personnages. L’ensemble est très plaisant et surtout extrêmement intéressant mais le côté document ou reportage confère à l’ouvrage trop de superficiel et pas assez d’émotions, dommage !
Livre lu dans le cadre des Machs de la rentrée littéraire et j’en profite pour remercier Price Minister pour l’envoi et Oliver Moss pour sa gentillesse.
8 Comments
yuko
10 décembre 2014 at 12 h 43 minCoucou, je survole ta critique puisque je suis en train de le lire 🙂 je reviendrai ^^
Laurence
26 décembre 2014 at 16 h 28 minAh, j’irai voir chez toi alors !!
Arwen
10 décembre 2014 at 19 h 18 minc’est vrai qu’il est gentil Oliver ^^
Laurence
26 décembre 2014 at 16 h 28 minTu me fais rire … tu n’as pas participé cette année ?
Koalisa
10 décembre 2014 at 20 h 50 minCa a l’air passionnant ! Je suis en train de lire « 36 chandelles » pour PriceMinister aussi…
Laurence
26 décembre 2014 at 16 h 29 minAh, j’avais hésité. Si tu veux qu’on échange nos livres, je le ferai avec plaisir !!
isa
14 décembre 2014 at 12 h 55 minTa critique me donne très très envie de découvrir ce roman. Je ne connaissais pas l’auteur bien évidemment , ni même l’histoire dont il est tiré … certes, je connaissais les circonstances de la mort de Marcel Cerdan mais pas celle de l’avion…
Laurence
26 décembre 2014 at 16 h 29 minC’est super intéressant. A la fois roman et reportage, ça se dévore !!