4ème de couverture : Une femme prépare un dîner aux chandelles pour fêter son anniversaire de mariage. Elle descend dans sa cave pour y chercher une bouteille de vin, qu’elle trouve enveloppée dans un papier journal dont elle lit distraitement les petites annonces. Soudain sa vie bascule : elle remonte les escaliers, éteint le four, prend sa voiture, quitte tout. En chacun d’entre nous repose peut-être, tapie sous l’apparente quiétude quotidienne, la possibilité d’être un jour requis par son premier amour …
Ce résumé est accrocheur et cette histoire de femme, épouse et mère de trois enfants dont la vie bascule m’a interpelé et dès les premières pages, sans doute le côté sentimental de l’histoire mais aussi le côté authentique des personnages. Le retour versla Provencenatale de l’héroïne est particulièrement bien mené. J’ai aimé toute la première partie du roman, me laisser porter de village en village sur les routes qui mènent de Paris à Gènes émaillée de l’introspection menée par Emilie. Au fil de ce périple, on découvre les émois de son premier amour de jeunesse et ses doutes sur sa vie de femme et de mère. Les rencontres avec sa fille ou sa sœur trisomique offrent de beaux moments de tendresse. Ces questions que l’on peut se poser à presque 50 ans ne sont certes pas un sujet bien original mais c’est ici traité sans regret ni amertume.
J’ai été surprise par des chapitres un peu inutiles à mon sens. Que viennent faire le magicien et l’autostoppeur dans cette histoire ? Mais au final, j’ai tourné les pages vers la suite avec avidité.
La suite … quelle déception ! Dans la seconde partie, les pistes de réflexion amorcées se perdent dans une intrigue déroutante, le monologue intérieur de l’héroïne perd son intensité, et la fin arrive trop vite. Finir un livre est un exercice difficile mais ici, j’ai eu l’impression que l’auteure était pressée de finir le roman. Ddu coup, le lecteur tourne les pages machinalement, juste pour parvenir à la résolution de l’énigme Dario, et un l’épilogue décevant et trop convenu … quel dommage !
J’avais beaucoup aimé le précédent roman de Véronique Olmi (Ici) mais sur celui-ci, mon avis est beaucoup plus mitigé. La plume de l’auteur est toujours agréable et légère alors, même si je classerais ce livre dans « Vite lu, vite oublié », cela reste un livre détente et plaisir.
10 Comments
Lost in London
18 novembre 2011 at 20 h 02 minOh dommage, le pitch était prometteur.
Lolotte
19 novembre 2011 at 18 h 13 minC’est tout à fait ça !!
arwen
19 novembre 2011 at 17 h 34 minalors, j’oublie aussi!
Lolotte
19 novembre 2011 at 18 h 15 minAs-tu lu « Un été dans les hommes » ?
L'épice
20 novembre 2011 at 14 h 28 minla 4e de couverture me donne le sentiment d’un roman prévisible… le reste de ton billet confirme que cette histoire n’est pas pour moi.
Lolotte
20 novembre 2011 at 18 h 07 minJ’ai vraiment été déçue car c’est très bien écrit et la première partie est très prometteuse !
La Lune en Avril
20 novembre 2011 at 20 h 21 minoui je comprends… je l’ai déjà oublié d’ailleurs !
Lolotte
21 novembre 2011 at 15 h 37 minC’est dommage car le début est vraiment TRES bien !
Hélène Choco
21 novembre 2011 at 17 h 43 minTiens je l’ai lu! Eh bien effectivement, vite lu, vite oublié : je ne savais pas que j’avais déjà lu un livre de cet auteure… Pour l’instant, Cet été là me contente plus. La suite au prochain épisode… 😉
Lolotte
23 novembre 2011 at 18 h 47 minJe viendrai voir tes impressions finales !