Le billet culturel de la semaine du mois.
Pierre Assouline nous convie à un délectable dîner dans la grande bourgeoisie parisienne. Sont invités des diplomates, des financiers, des affairistes, un académicien, un écrivain et … je ne sais plus. La table et le plan de table sont soigneusement préparés. Les invités arrivent, tout est en ordre … presque … une défection de dernière minute et c’est le drame : treize à table, vous n’y pensez pas ! Qu’à cela ne tienne, Sonia l’employée de maison, étudiante en histoire de l’art et beurette, est invitée à se joindre à la tablée pour surseoir au fatidique « treize à table » … je ne vous en dis pas plus, le décor est planté et les masques tomberont les uns après les autres.
Quelques longueurs dans ce livre, surtout au début mais il fallait bien planter le décor. Pas d’action mais ce n’est pas un polar et nous sommes à table, dans le grand monde. J’ai un temps crains la caricature mais pas du tout, c’est caustique et ironique, parfois cruel et au final, l’analyse est pleine de finesse.
On pense à du Balzac, Pierre Assouline revisitant la comédie humaine en comédie mondaine … un régal.
Bon maintenant, j’attaque l’élégance du Hérisson, et oui, pas encore lu mais le film sort dans quelques semaines et il n’est pas pensable que je n’ai pas lu le livre avant de voir ou d’entendre quoi que ce soit avant de me faire ma propre idée.
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